26 août 2019 : Amsterdam

Pour commencer notre visite, nous choisissons le musée de la ville d’Amsterdam.

Après une présentation des constructions sur pilotis, après nous avoir montré que la ville était en grande partie construite en dessous du niveau de la mer, nous voilà avec Guillaume d’Orange né en 1533 et assassiné en 1584. Alors que la plupart des villes de Hollande ont décidé de se révolter contre l’Espagne ultra catholique de Philippe II et d’embrasser la religions protestante, Amsterdam reste fidèle à l’Espagne. Mais en 1578, révolution pacifique, Amsterdam choisit la Réforme et se révolte elle aussi contre l’occupant espagnol.

Les dirigeants catholiques sont exilés et les moines sont invités à aller prier ailleurs.

Amsterdam devient la capitale des Provinces Unies et le XVIIème siècle est un siècle d’or pour la Hollande et pour Amsterdam. Les navires hollandais sillonnent et dominent le monde. La ville s’agrandit très vite, un réseau de canaux concentriques est construit. Elle devient cosmopolite. Aujourd’hui la ville s’enorgueillit de compter 180 nationalités différentes comme le symbolise le tapis dans le couloir central du musée.

C’est là que nous retrouvons David et Goliath.

Après l’expulsion des catholiques le bâtiment où a été ouvert le musée était devenu un orphelinat. Il était de bon ton pour les richissimes bourgeois locaux d’œuvrer pour des bonnes œuvres. On les voit poser devant le peintre avec le souci de montrer leur bon profil. Souvent, sur la table devant eux des livres de comptes. Nous apprenons que les hollandais ont toujours été réputés dans l’histoire pour être en avance avec des lois sociales favorables.

Les hollandais ont aussi été des géographes et ont eu leurs colonies, au Surinam, en Afrique du Sud, en Indonésie.

L’argent, on peut même dire la richesse sont partout présents ici, mais sans ostentation, rigueur protestante oblige.

Dans le musée une bonne place est faite à Napoléon qui se présente sur son cheval blanc et auquel les bourgeois, en 1811, remettent les clefs de la ville. Il nommera son frère, Louis je crois, roi de Hollande. Ce dernier essayera de s’intégrer et d’apprendre la langue hollandaise. De cette période les hollandais retiennent le souffle de liberté apporté par la Révolution française.

La liberté ! Les hollandais sont très fiers d’avoir été des précurseurs pour la libération des mœurs. Ils nous montrent le premier mariage gay en 2001.

Donc ici il faut avoir de l’argent, un vélo et un bateau.

Il y a des vélos partout qui foncent à toute vitesse dans tous les sens. En témoignent les parkings à vélos.

Au port, qui tient une bonne place au cœur de la ville, et sur les canaux des bateaux partout, de toutes dimensions et dans tous les sens. Mais tout ce mouvement se fait quasiment sans bruit de moteur et sans heurts peut-être parce que les bateaux ne vont pas vite. Comme il y a peu de voitures en ville c’est vraiment très agréable de se promener au bord de l’eau que l’on retrouve partout.

Peu de grands bâtiments publics ou alors ils ne sont pas vraiment mis en valeur. Le château sur la place centrale de la vieille ville, le Dam, mériterait d’être ravalé. La basilique voisine où se déroulent les mariages princiers et quelques concerts a perdu toute son âme.

Quelques magasins en jettent un peu !

Le musée de la marine a de la gueule avec sa canonière.

On peut l’observer à loisir depuis le toit du musée des Sciences.

Nous n’avons pas perdu nos vélos, nous sommes heureux d’être passés par Amsterdam, mais nous serons aussi heureux dès demain dans notre campagne hollandaise retrouvée.

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