Beaucoup de vent ce matin et il fait froid. Rolande se charge de la lessive pendant que Michel fait un peu de blog à moitié allongé sous le flipper de la salle de billard. Malgré toute la bonne volonté des dames de l’accueil nous n’arriverons pas à publier aujourd’hui. Nos lecteurs attendront des jours meilleurs. Et puis Agnès nous a dit qu’il fallait absolument prendre son temps pour visiter Veules-les-Roses. Donc, nous décidons de passer la journée ici.
La particularité de Veules-les-Roses ce sont les rosiers bien sûr, il y en a partout, mais ils commencent à peine à fleurir. Il y a tout de même des fleurs.
Le must, c’est son fleuve qui prend sa source dans le village, près de la mairie, et se jette dans la mer dans le village, après 1149 m de cours.
Près de la source, les cressonnières toujours exploitées dans des eaux parfaitement claires.
Puis le débit augmente. Ce sont les moulins. Il y en eut jusqu’à onze. Nous avons vu deux aubes.
Le village date du IVème siècle. Port de pêche au Moyen-Age, il devint le royaume des meuniers au XVIème siècle. Au XVIIIème les Veulais deviennent tisserands de toiles de coton pour Rouen et convertissent leurs moulins à la fabrication d’huile de colza. Puis Veules-les-Roses devient station balnéaire très prisée. C’est de cette époque que vient son nom actuel. Victor Hugo, dans les années 1880, vient y rendre visite à son ami qui deviendra son exécuteur testamentaire, Paul Maurice. La ville de Paris a offert des bas-reliefs. On voit ici Victor Hugo au milieu de ses personnages.
Au bout du quai, la grotte où aimait s’installer le grand poète.
Beaucoup de monuments valent le détour : une croix de lépreux
l’ancienne église Saint-Nicolas avec son calvaire de style breton,
l’église Saint-Martin avec le magnifique plafond peint dans son chœur et ses piliers sculptés.
Il est temps de retrouver notre abri de toile. Il fait froid dans le vent. Nous mangeons sous la tente.
Eurovelo Michel et Rolande 
Très jolies photos! Mais brrr, brrr, il n’a pas l’air de faire chaud…
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